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Dale Chihuly a ainsi façonné ses jardins extraordinaires alors que tout aussi pionnier Benjamin Moore s’attachait à l’épure et à la lumière. Richard Marquis a créé des objets du quotidien en leur donnant une dimension totalement surréaliste. De son côté , Dante Marioni joue la carte de l’élégance et de la transparence alors que Nancy Callan insuffle humour et poésie à des formes arrondies.
James Mongrain a revisité les grands animaux mythiques de Venise pen- dant que William Morris oscille entre art déco et art tribal.
Martin Blank laisse s’envoler les vagues de cristal et Flora Mace recrée un univers très floral. L’hyperréalisme rêvé de Joey Kirkpatrick converse avec les sculptures métamorphiques très pures de Josiah McElheny.
Katherine Gray s’envole sur des cascades de bulles et des arcs-en-ciel alors que Norwood Viviano construit des cités de glace en miniatures. Maîtres verrier, Lino Tagliapietra fait chanter les teintes et les formes qui s’étirent en volutes.
Quant à Pino Signoretto il imagine et donne vie à un bestiaire peuplé de chevaux en cavale, de perroquets et de taureaux fougueux.
Toute la magie de Venise chatoie en ces transparences, un art antique qui s’envole sur les ailes de la modernité...
Nancy Callan, The Robber, 2016. H. 78.8 cm.
Pat and Doug Perry Collection, Norfolk, Virginia. Photo: Russell Johnson


































































































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