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Apollon, dieu des arts, le tirait dans la course de son chariot d’or en déclamant des poèmes. Hélios, Phébus, Râ, les noms masculins le qualifient pendant des siècles jusqu’à l’arrivée du christianisme qui en fait une création de Dieu et plus un créateur divin.
Les plus illustres artistes dans tous les domaines l’ont décrit, chanté, peint, sculpté. Qu’il brûle les ailes du malheureux Icare dans son imprudence, qu’il caresse doucement l’aube sous le pinceau d’un Turner ou qu’il se couche tendrement sur les flots dans le regard de Monet, l’astre royal est tour à tour terriblement dangereux ou divine- ment généreux, implacable ou amoureux.
Charles de la Fosse
Le Lever du soleil
dit aussi le char d’Apollon
1672
Huile sur toile, 100 cm de diamètre
Rouen, Musée des Beaux-Arts
© C. Lancien, C. Loisel /Réunion des Musées Métropo- litains Rouen Normandie


































































































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