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Qui mieux qu’Elmar Trenkwalder pour partager cet espace avec Roland Cognet? Sa liberté dans le travail de la faïence, sa passion pour le dessin, sa technique précise et minutieuse apportent rêve et douceur à ses créations. Toutes ses oeuvres sont articulées autour du mysticisme, de l’érotisme, de la sensualité, de l’ornemental, du symbolisme.
On continue et termine l’exposition avec Julie Legrand et Benjamin Sabatier. Julie avec une impressionnante oeuvre en verre. Du plafond, une pluie de vases, d’assiettes, de coupes en verre poli, soufflé, plat. L’artiste semble, avec cette création, avoir exploité tout ce que le verre pouvait offrir. De la fragilité, de la rigidité pour un totem fluide et hypnotisant.
Benjamin Sabatier ou comment traiter l’art dans la sphère sociale-économique.
A partir de béton, de briques, de matériel de bricolage, de carton, il propose une vision très esthétique des matériaux de chantier. D’un bloc de ciment, il crée un coussin moelleux sur lequel on rêverait presque de de lover. Le naturel et l’évidence de ses oeuvres font oublier le geste du sculpteur.
Lieu d’histoire et d’art contemporain mais pas seulement... Jérôme Dauchez retrouve ses invités dans les jardins qui protègent le prieuré. Le soleil est toujours là mettant en valeur des oeuvres d’artistes disséminées çà et là. Jérôme a réservé pour la fin une dernière petite surprise « Finalement, trois aspects de la culture vont raisonner dans ce lieu : l’histoire, l’art contemporain et, d’ici quelques temps, la culture d’herbes médi- cinales et aromatiques »
Une autre bonne raison de venir ! Des expositions au rythme des saisons. Précédemment, le Prieuré a accueilli le photographe Gérard Rancinan et l’auteure Caroline Gaudriault qui ont livré leur interprétation de la société consumériste et de ses contradictions.
Aucune forme d’art n’est oubliée, une façon de s’adresser à tous.
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